Les deux constructeurs automobiles japonais vont coopérer pour développer une voiture électrique à bas coût. Le partenariat entre Mitsubishi et Nissan se fera dans le cadre d’une joint-venture.

Nissan et Mitsubishi cooperent pour la voiture électrique

Mitsubishi et Nissan pour une voiture électrique japonaise low-cost

La voiture électrique low-cost de Mitsubishi et Nissan, qui n’a pas encore de nom, devrait être conçue uniquement pour le marché japonais. Il s’agira d’une micro-citadine électrique qui devrait appartenir au segment spécifique des Keijidōsha. Ces petites voitures japonaises doivent faire moins de 3,40 mètre de long et 1,48 mètre de large. Ces véhicules coûtent également moins chères à assurer, entretenir et stationner. Cette voiture électrique low-cost de Mitsubishi et Nissan n’est donc pas pensée pour l’export, même si l’on peut espérer que le concept de véhicule électrique à bas coût puisse se décliner à l’export.

Le véhicule électrique low-cost à 11.000 euros environ

L’objectif de Mitsubishi et Nissan est de commercialiser cette voiture électrique à un prix d’achat inférieur à 1,5 millions de Yens net d’aides à l’achat, soit 11.000 euros environ. La voiture électrique low-cost de Mitsubishi et Nissan serait alors au moins 15% moins cher que la Mitsubishi i-Miev, l’une des voitures électriques les plus vendues au Japon.

Joint-venture japonaise sur la voiture électrique

Le développement de la voiture électrique japonaise à bas coût se fera dans le cadre d’une société détenue à parts égales entre Nissan et Mitsubishi. L’accord des deux constructeurs automobiles nippons prévoit également une coopération sur le développement, les achats et la fabrication de composants de la voiture électrique, comme le moteur électrique, la batterie lithium, la chaine de traction et l’électronique de puissance. Les efforts de Nissan et Mitsubishi pour réduire les coûts de la voiture électrique pourraient donc avoir un impact assez large sur la filière, et éventuellement bénéficier aussi au consommateur occidental ou se décliner sur les marchés émergents asiatiques comme la Chine.


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