Le prix de l’essence continue de grimper : les uns crient au vol, d’autres promettent des modulations de la TIPP et des baisses de taxe pour financer une baisse des prix à la pompe. Mais ne faut-il pas voir dans la hausse des prix de l’essence une avancée vers l’inéluctable paradigme de la mobilité individuelle, avec la voiture électrique en alternative? Pourquoi ne pas organiser plutôt que de subir la hausse du prix de l’essence, pour limiter la dépendance. Manifeste pour une hausse soutenue, durable et contrôlée du prix de l’essence et du gazole.

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La république droguée à l’essence?

Avec environ 600 voitures pour 1.000 habitants, les français sont largement dépendants à l’essence. A la moindre hausse des prix ce sont 40 millions d’automobilistes grognons que l’on retour en file indienne aux stations-services. Des drogués blasés, aigris et dépendants à leur dealers. Ce sont autant d’électeurs qui ne demandent qu’à se faire promettre des baisses de prix pour entretenir leur dépendance.

 

L’essence : une dépendance néfaste

La dépendance à l’essence est des plus néfastes : elle alimente le déficit de la balance commerciale et entretient une fuite des capitaux, remet en question l’indépendance énergétique nationale, avec toutes les conséquences géopolitiques qu’elle entraine. Évidemment, les 40 millions de véhicules, qui constituent autant de mini centrales thermiques, diffusent leurs rejets de manière diffuse dans nos villes. L’impact est énorme sur la santé publique et absurde lorsqu’on connait les alternatives qui s’offrent aux automobilistes.

 

Les alternatives à la consommation d’essence existent : la voiture électrique

La voiture thermique à essence est aujourd’hui un choix, pas une fatalité. L’offre de véhicules électriques se développe à un rythme exponentiel, l’infrastructure de charge également. Les Nissan Leaf, Kangoo ZE, Peugeot Ion et bientôt la Renault ZOE ZE (15.700€) sont disponibles à des prix de détention compétitif avec la voiture thermique. Les pouvoirs publics doivent aider les nouveaux acquéreurs à évoluer dans leur routine de mobilité thermique.

Garantir une hausse soutenue et durable du prix à la pompe : en voilà une idée!

Pour les cigarettes, la principale mesure pour réduire la consommation et la dépendance a été d’imposer une hausse des prix régulière. La hausse des prix pousse à limiter la consommation. Elle incite également à rompre avec la dépendance. Pourquoi ne pas faire la même chose avec le prix de l’essence?

Il s’agirait de garantir une hausse des prix minimale de 10% par an jusqu’en 2020 (nous arriverons alors au 3€ le litre d’essence). Une telle mesure permettrait de casser une dépendance désastreuse pour la république et de favoriser une consommation de la mobilité individuelle bien plus vertueuse. En concession automobile, l’acquéreur d’une voiture pourrait ainsi beaucoup plus facilement faire ses projections sur les couts d’utilisation de son véhicule pour faire son choix.

Signer / Partager le Manifeste pour une hausse anticipée et régulée du prix de l’essence.

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