Les actifs du constructeur américain de voitures électriques Fisker sont repris par le sous-traitant automobile chinois Wanxiang.

Fisker passe sous pavillon chinois

Heureusement, quand tout va mal en automobile, il y a la Chine ! Fisker construit des voitures électriques de sport un peu dans l’esprit de Tesla, comme la Karma ou l’Atlantic. Mais Fisker marche beaucoup moins bien que le leader Tesla et a été placé en liquidation judiciaire l’année dernière. Les actifs de l’entreprise de voitures électriques ont été attribués par le tribunal de commerce américain au plus offrant : l’équipementier automobile chinois Wanxiang group.

Avec Fisker, Wanxiang accède au premier rang

Wanxiang group produit déjà à peu près tous les composants qui peuvent se trouver dans une automobile. Il fabrique également des bus électriques. Avec la marque Fisker, le chinois pourrait accéder au rêve que tout sous-traitant automobile fait en secret : accéder au niveau de premier rang, celui de constructeur automobile qui conçoit et commercialise le produit fini ! Le marché de la voiture électrique, en développement et modérément concurrentiel, pourrait être bien plus propice à ce genre de percées que l’automobile traditionnelle, en contraction dans plusieurs régions du monde comme l’Europe.

Un destin à la Tesla pour Fisker ?

En déboursant près de 150 millions de dollars pour s’offrir Fisker (soit bien plus que les 20 millions un temps envisagés), le groupe Wanxiang se rêve sans doute d’une histoire à la Tesla. Partir de la niche de la voiture électrique de luxe pour conquérir le mass-market. Pour cela, Fisker devra jouer dans un marché concurrentiel devenu plus complexe que lorsque Tesla a connu ses beaux jours. La concurrence s’est développée et, face à l’hybride rechargeable Fisker Karma, ils existe de nouveaux véhicules électriques concurrents qui rendent de belles copies, comme la Porsche Panamera S E-Hybrid ou la Mercedes SLS AMG Electric Drive, une autre voiture hybride rechargeable.


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