Elon Musk, patron des voitures électriques Tesla Motors, a bien rencontré Adrian Perica, patron de la croissance externe Apple en 2013. Apple cherche à se développer sur les objets connectés de demain.

tesla motors et apple pourraient envisager un rapporchment autour de la voiture électrique

Apple pourrait racheter Tesla, fabriquant de device automobile

Un rachat de Tesla Motors par Apple est-il à l’ordre du jour ? La question peut se poser lorsque l’on regarde la convergence entre l’automobile et la Hi-Tech, la voiture devenant un objet connecté. Facebook, producteur d’application, se paie WhatsApp pour 16 milliards de dollars. Apple, producteur de hardware et device, pourrait alors bien envisager de s’offrir Tesla pour une poignée de milliards de dollars. Elon Musk a confirmé que des échanges avaient bien lieu entre Apple et Tesla, mais dément tout projet de rachat.

La voiture électrique est un terminal connecté

Car la voiture de demain – électrique évidemment – fera partie de l’univers des objets connectés. Il s’agira d’un terminal utilisateur vers lequel convergera tout l’univers applicatif que l’on connait : musique, réseaux sociaux, etc… Les applications liées à la mobilité seront évidemment enrichies par rapport à ce qui existe sur en téléphone. Et cet objet permettra en plus … de se déplacer !

La voiture électrique, paradigme du modèle économique des constructeurs automobiles ?

Le destin des constructeurs automobiles semble donc :

  • Soit de voir passer la production sous pavillon chinois (comme pour les téléphones mobiles), ce qui est souvent une sortie vers le bas. On peut par exemple comparer la valorisation de WhatsApp, 16 milliards de dollars pour 50 salariés (300.000.000€ par salarié), et celle de Peugeot, 4,6 milliards pour plus de 200.000 salariés (22.000€ par salariés environ, soit 13.000 fois moins que WhatsApp).
  • Soit, pour pour les producteurs de belles smart-cars, de se faire capter par un leader du marché des applications et objets connectés.

Shai Agassi, fondateur de Better Place, n’avait pas si tort de caler son modèle économique sur celui des téléphones. Il a par contre manqué la vague du smartphone support d’applications !


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