Une fois n’est pas coutume, Londres copie Paris. Le service d’autopartage en voitures electriques Autolib’ va être lancé dans la capitale anglaise : une bonne affaire pour l’industriel Bolloré.

Autolib Londres

3000 voitures électriques Autolib’ à Londres

En 2015, 3000 Bolloré Bluecar seront déployées dans les rues de Londres, à la manière du service Autolib’ lancé en 2011 à Paris.

Le groupe Bolloré a en effet remporté l’appel d’offre de Transport fort London pour développer et étendre le réseau de bornes de recharges pour voitures électriques et créer la solution d’autopartage. Dans un premier temps, le groupe Bolloré investira 100 millions d’euros pour mettre à jour et développer le réseau de bornes de recharges londonien. Environ 3000 bornes de recharge devraient être en service en mars 2015, date à laquelle les 100 premières voitures électriques Bolloré seront mises en service. Ensuite, le service de véhicules électriques partagés montera progressivement en cadence en fonction de la demande des utilisateurs et du support des districts londoniens.
Les dernières projections envisageraient à terme 5000 Bolloré Bluecar pour 60 000 utilisateurs du service de location de véhicules électriques. A titre de comparaison, Autolib’ Paris compte aujourd’hui 2000 véhicules électriques, 65 000 abonnés et environ 10 000 locations par jour. Le prix d’Autolib’ Londres serait d’environ 5£ par demi-heure, soit l’équivalent d’Autolib’ Paris.

Sauver les villes de la pollution atmosphérique avec l’autopartage en voiture électrique

Londres, comme Paris, souffre de la dégradation de la qualité de l’air liée au transport routier, première source de pollution urbaine. La ville pourrait se voir infliger une amende de 300 millions d’euros par la commission européenne.

Boris Johnson, le maire de Londres, a déjà affiché clairement son attrait pour la voiture électrique dans la lutte contre la pollution. En plus d’Autolib’, la ville de Londres promeut le développement des taxis électriques.

Londres s’est également dotée d’un paillage urbain. Paris copiera peut être un jour sa cousine anglaise sur ce point pour améliorer la qualité de l’air.


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