Un sous-traitant allemand de BMW se serait intéressé de prêt au chargement des voitures électriques d’Autolib’ Paris, qui aurait porté plainte pour espionnage industriel.

Espionnage de BMW sur Autolib' à Paris

Deux techniciens allemand espionneraient les stations Autolib’ à Paris

A plusieurs reprises, relate le Figaro, deux employés de la société allemande P3 Group auraient eu un comportement suspect dans plusieurs stations de recharge Autolib’ à Paris :

  • le 21 août 2013, les deux personnes ont un comportement étrange sur une borne du 13ème arrondissement avec du matériel informatique embarqué dans leur voiture,
  • le lendemain (22 aout), les deux employés de P3 Group auraient eu le même comportement sur une borne de recharge du 2ème arrondissement,

Le personnel d’accueil des stations Autolib’ prévient alors la direction. Grâce au numéro d’abonné d’un des deux suspects, Autolib’ l’identifie et se rapproche des services de contre-espionnage (Direction Centrale de la Sécurité Intérieure, DCRI).

  • le 5 septembre, les deux ingénieurs sont repérés dans une stations Autolib’ du 17ème arrondissement de Paris et sont interpellés. Ils passeront une journée en garde à vue.

BMW derrière les deux techniciens suspectés d’espionnage ?

La société P3 Group est un conseil de BMW, qui s’apprête à sortir sa première voiture électrique dans deux mois seulement : la BMW i3. Pointé du doigt, le constructeur automobile Allemand aurait reconnu avoir commandité des tests auprès de P3 Group, mais seulement comme « une modalité de contrôle » de la recharge  et de tests de compatibilité en vue du lancement d’un prochain véhicule électrique. BMW aurait présenté des excuses par e-mail à Vincent Bolloré en personne.

Que faisaient donc ces techniciens de P3 Group ? Une simple étude sur la compatibilité d’une voiture électrique avec les bornes de recharge Autolib’, dont certaines sont ouvertes à tous les véhicules ? Ou sont ils allé trop loin dans une tentative de re-engineering de la technologie Bolloré ?

Décidément, cette suspicion d’espionnage tombe en plein salon automobile de Francfort. Attention avant de se lancer dans des conjectures trop hâtives : le souvenir de l’affaire Renault rappel que suspicion d’espionnage et voitures électriques n’ont pas toujours fait bon ménage !

 


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