Les États-Unis vont considérer l’intelligence artificielle des voitures autonomes juridiquement comme des conducteurs. Une mesure qui devrait permettre à la voiture électrique Google de se développer.

Google Car : la voiture électrique autonome Google va circuler aux USA

L’intelligence artificielle de la voiture électrique autonome considérée juridiquement comme le conducteur

La voiture électrique autonome, c’est la prochaine révolution qui couve. La technologie est déjà quasiment prête : la Google Car roule déjà en Californie. Le droit doit maintenant s’adapter pour autoriser les voitures électriques conduites par des machines à circuler.

L’administration en charge du transport routier aux États-Unis (la NHTSA, pour National Highway Traffic Safety Administration) va adapter sa réglementation pour que les voitures électriques autonomes puissent circuler sur les routes américaines. L’ordinateur de bord sera mis sur le même pied d’égalité qu’un conducteur humain. En cas d’accident d’une voiture électrique autonome, serait donc la société qui a produit le logiciel qui serait juridiquement responsable, et non le passager du véhicule électrique forcé à la passivité.

 

Pas de pédales ni de volants : la voiture électrique autonome Google fonctionne sans humains

Par ailleurs, l’obligation pour un véhicule de posséder des pédales et un volant directionnel seraient supprimées. La voiture autonome pourrait donc circuler sans qu’un humain soit derrière le volant prêt à reprendre le contrôle du véhicule en cas d’incident.

Une manière simple et tranchée de permettre à la voiture électrique autonome de se développer. L’annonce fait d’ailleurs écho au lobbying de Google, pour qui donner une responsabilité au passager de la voiture autonome serait contre-productif. Avec une vision périphérique et des dizaines de capteurs, la voiture électrique autonome est nécessairement plus à même d’éviter les accidents que les humains, selon Google. D’ailleurs, la dernière Google Car n’aurait ni volant ni pédales.

 

L’Europe encore à l’heure des charrettes, plus loin de la voiture électrique autonome

En Europe, la réglementation prévoit toujours qu’un conducteur ait en permanence le contrôle de son véhicule … ou de ses animaux ! Ce texte de la convention de Vienne de 1968 parait donc mal pensé pour la voiture électrique autonome. Pourtant, une mise à jour de la convention de Vienne « à l’Américaine » permettrait également de régler le flou juridique.

En France, le gouvernement est déjà autorisé à prendre par ordonnance les mesures permettant la circulation des voitures autonomes. Des dérogations ont déjà été accordées à PSA et Renault pour que tests soient effectués. Plusieurs Renault Zoé ZE electriques et autonomes circulent ainsi en Île-de-France.

Bienvenue dans le monde de demain, sans embouteillage ni pollution automobile, où plus grand monde n’est propriétaires de sa voiture. Les véhicules électriques devenus majoritaires n’ont ni volant ni pédales et se commandent comme un Uber.

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