En dépit de ses nombreux avantages qu’il offre par rapport à un véhicule conventionnel – qu’ils soient écologiques, sonores ou technologiques – le véhicule électrique semble moins résistant au froid. Et cela peut figurer comme un frein à l’achat pour certains automobilistes. Néanmoins, il existe bel et bien des solutions concrètes pour pallier à cet inconvénient notable ! Tour d’horizon des trucs et astuces pour garder l’autonomie de sa batterie en cas de baisse des températures, et rouler confortablement en toute sécurité.

voiture électrique neige

Le froid : ennemi de l’autonomie

Certes l’hiver est encore loin. Mais autant en anticiper les effets sur son véhicule électrique. Il est justifié d’affirmer qu’il est plus compliqué de rouler à l’électrique lorsque les températures baissent, particulièrement lorsqu’elles sont négatives, quand on roule dans des régions nordiques ou lorsqu’il y a du dénivelé sur la route. Les raisons ? Si le moteur d’un véhicule électrique supporte tout à fait les basses températures, il en est autrement pour sa batterie : son autonomie peut être réduite de 20 % voire de moitié dans des conditions hivernales. L’électricité qu’elle contient s’épuise plus rapidement. Il est donc nécessaire d’en économiser l’usage au maximum, pour ne pas avoir de mauvaises surprises, s’assurer de finir son trajet jusqu’au bout et en sécurité.

Eviter au maximum d’exposer sa batterie au froid

Un geste simple et efficace qui paraît évident, mais qu’il convient de rappeler : il faut, dans la mesure du possible, essayer de stationner en intérieur (garages, parkings…). A l’extérieur, il est nécessaire de privilégier des zones protégées du froid et du vent (à côté d’un mur par exemple), pour tenter de garder sa batterie au chaud.

Opter pour des habitudes de recharge adaptées

En hiver, le temps de recharge de la batterie augmente de 5 à 15 %. Il est recommandé de s’armer d’un peu plus de patience et d’adopter des petites habitudes bénéfiques, telles que le rechargement de la batterie hors des moments de pics de consommation d’électricité, fréquents en hiver, à savoir de préférence pendant la nuit. La recharger à 100 % est également gage de sûreté.

Economie d’énergie

Le geste qui détient le plus d’impact sur l’autonomie de la batterie est sans aucun doute l’utilisation du chauffage, dont la consommation en électricité est d’ailleurs similaire, que l’on roule à 25 km/h ou à 130 km/h. Comment rester au chaud tout en conservant l’énergie de sa batterie ? Tout d’abord, et notamment pour les petits trajets, il est conseillé de “préchauffer” sa voiture avant d’y pénétrer, pendant qu’elle est encore en charge. Cette tâche peut même s’effectuer à distance notamment via son smartphone : c’est le cas avec la Zoé par exemple. Pendant le trajet, le fait bien se couvrir et d’utiliser le volant et les sièges chauffants limitent les pertes d’énergies.

Outre le chauffage, les phares puisent aussi dans l’énergie de la batterie. Il peut être avantageux de les substituer par des ampoules basse consommation.

Conduire avec souplesse

La consommation en énergie de la batterie varie également en fonction de la manière dont on conduit. Il est préférable de ménager l’engin en adoptant une conduite douce, moins énergivore, en roulant à faible allure, sans effectuer de manipulations brusques, et en adaptant ses trajets aux conditions météorologiques (faibles dénivelés, courtes distances…).

Attention à l’adhérence des pneus

Un autre point d’attaque à l’autonomie est la non-adhérence éventuelle des pneus sur un sol enneigé, gelé ou verglacé. Qui dit moins d’adhérence dit davantage d’énergie utilisée par la batterie (et moins de sécurité !). Ne pas omettre d’anticiper ces cas de figure en s’équipant, soit de pneus adaptés (pneus à neige), soit de chaînes à neige, pour assurer à son véhicule une force motrice suffisante. Cela peut paraître évident mais en pratique, ces solutions ne sont pas toujours prises.  

chaînes neige

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