Le Président a présenté son plan de soutien à l’industrie automobile. Mesure phare : le bonus écologique pour les voitures électriques est porté de 6 000 euros à 7 000 euros pour les particuliers.

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L’état finance 7 000 euros par voiture électrique via le bonus

Le plan de relance automobile du gouvernement tient compte de deux paramètres :

  • d’une part la nécessité de relance la filière automobile touché par la crise du coronavirus (les ventes de voitures neuves se sont effondrées de 88% en avril 2020),
  • d’autre part donner au projet de sauvetage de la filière automobile une note de transition écologique

La voiture électrique est la grande gagnante de ce plan de relance automobile. Le bonus écologique passe de 6 000 euros à 7 000 euros pour les particuliers, et de 3 000 euros à 5 000 euros pour les professionnels. Cela revient à faire baisser le prix de toutes les voitures électriques de 1 000 à 3 000 euros ! Ces nouveaux bonus écologiques pour les voitures électriques entrent en vigueur au 1er juin 2020.

Le prix d’achat d’une Renault Zoe ZE passerait par exemple à 22 900 euros environ à l’achat avec la batterie, et sans doute autour de 170 euros par mois en LLD après un premier versement de 8 000 euros.

Les voitures hybrides aidées

Au passage, les voitures électriques hybrides devraient bénéficient également d’un retour d’un bonus de 2 000 euros

Le retour de la prime à la casse : aveu d’échec d’une filière automobile basée sur l’obsolescence programmée

Le projet du gouvernement prévoit également la hausse et l’élargissement de la prime à la casse pour les ménages modeste (gagnant moins de 18 000 euros par an) à 3 000 euros, augmenté à 5 000 euros lorsque l’achat concerne une voiture électrique. Cela permet à un ménage très modeste de se faire financer jusqu’à 12 000 euros par l’état pour l’achat d’une voiture électrique. La mesure des bons de 50 euros pour la remise en état d’un vélo parait d’un coût totalement économique pour les finances de l’état !

A l’ère de l’économie circulaire, cette prime à la casse, pompeusement appelée prime à la conversion, met en lumière une industrie automobile encore très loin de sa transition écologique, basée sur la vente d’automobiles à l’obsolescence programmée.

Nous pourrions déplorer que le plan ne prévoit pas d’aider les constructeurs automobiles à réorienter une partie de leur production vers des vélos électriques !


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