Aux vues des dernières actualités, la thèse d’espionnage autour du programme véhicule électrique Renault semble se dégonfler. Il semblerait que les enquêtes sur l’existence de comptes en suisse sur lesquels les cadres Renault auraient touchés de l’argent ne débouchent pas. Les conditions dans lesquels les trois cadres Renault ont été dénoncés éveillent ainsi le doute sur le bien fondé des preuves. La justice semble ainsi pousser la thèse de l’escroquerie, et voilà que l’affaire d’espionnage Renault tourne au feuilleton!

espionnage renault

Ce week-end, trois personnes de la sécurité ont été mises en garde à vue, une enquête pour « escroquerie en bande organisée » a été ouverte et un cadre de la sécurité Renault a même été mis en examen.

Trois interpellations et mise en garde à vue

Trois responsables de la sécurité Renault ont été interpellés et entendus par les enquêteurs. Un certain flou semble exister sur les sources, le fondement et l’intention des dénonciations d’espionnage. Deux des responsables ont été remis en liberté. Aucune charge ne serait à ce stade de l’enquête retenue contre eux.

Ouverture d’une enquête pour escroquerie

Le parquet a en revanche demandé la mise en détention d’un troisième membre de la sécurité Renault, M. Gevrey, contre lequel a été ouvert une information judiciaire. M. Gevrey est un ancien militaire de la DPSD (Direction de la protection et de la sécurité de la défense). Il aurait été interpellé vendredi dernier alors qu’il s’apprêtait à gagner la Guinée par avion.

Une enquête a été ouverte pour « escroquerie en bande organisée ». C’est donc un juge d’instruction qui va creuser cette hypothèse.

Mise en examen pour « escroquerie en bande organisée »

Dimanche soir, un responsable de la sécurité chez Renault a été mis en examen pour « escroquerie en bande organisée ». L’affaire semble bien loin d’être terminée.

Le positif dans tout cela, c’est au final que le programme de la voiture électrique n’a peut-être pas été victime d’espionnage !


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