Better Place, la start-up de la voiture électrique qui faisait la promotion des bornes d’échanges de batterie, traverse une crise de gouvernance profonde.

better place : station d'échange de batteries

Evan Thornley, CEO depuis seulement 3 mois, claque la porte. L’échange de batteries des voitures électriques serait-il une fausse bonne idée?

Evan Thornley quitte Better Place

Shai Agassi, fondateur historique de Better Place, avait déjà quitté la société il y a trois mois en raison d’un désaccord avec  le président Idran Ofer. Evan Thornley quitte également la société. Le désaccord porterait sur la stratégie du groupe : alors que le président souhaite se concentrer sur les marchés ou Better Place est bien implanté, comme Israël et le Danemark, Evan Thornley souhaitait poursuivre un développement mondial. Cette vision n’a pas convaincu les actionnaires de Better Place.

Les stations d’échange de batterie : une fausse bonne idée?

Derrière cette crise de gouvernance, il existe de réelles difficultés de Better Place pour développer son modèle économique. Celui-ci réside principalement dans les stations d’échanges de batteries de voitures électriques. Sur le plan commercial, le nombre de clients enregistré en Israël serait bien inférieur aux prévisions. Le développement de solutions de charge rapide limite l’intérêt de la station d’échange de batteries. Techniquement, la Renault Fluence ZE est le seul véhicule compatible avec les stations d’échanges de batteries. L’offre est donc limitée pour le client. Enfin, le cout de ces stations est colossal et très mobilisateur en capital. Les flottements dans la gouvernance de Better Place ne devraient pas aider à de nouveaux appels de fonds…

 

 


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