Renault lance un service d’autopartage autour de son quadricycle léger. Twizy Way by Renault sera lancé à Saint-Quentin-en-Yvelines le 21 juin prochain.

Twizy way by renault

Twizy Way : l’autopartage en Twizy

 

Nous vous avions déjà parlé du conceptTwizy Mobility que Renault préparait. Le service va finalement voir le jour la semaine prochaine sous le nom Twizy Way by Renault. 50 Twizy ZE électriques seront disponibles en autopartage à Saint-Quentin-en-Yvelines. Le principe est proche de celui d’Autolib’ à Paris, à la différence près que l’utilisateur peut stationner le véhicule électrique dans n’importe quelle place de parking publique de la zone de test. Il n’y a donc pas de station dédiée. Cela signifie moins d’investissement pour la collectivité (pour Autolib’, le syndicat mixte finançait les stations – coût de 50.000€ par station, 54millions d’euro d’investissement total – pour ensuite les louer à Autolib’). Les utilisateurs de Twizy Way peuvent géolocaliser les voitures électrique et réserver une Twizy 15mn à l’avance.

 

 

 

La Twizy ZE : faite pour l’autopartage

 

La voiture électrique Renault semble faite pour l’autopartage. Simple et très urbaine, la voiture électrique se prend très facilement en main. Les utilisateurs de Twizy Way by Renault auront donc la chance de pouvoir utiliser un véhicule ludique. En revanche, le vandalisme possible de ce petit véhicule électrique qui ne ferme pas reste une vraie question (les portes et rétroviseurs ne paraissent pas forcément suffisamment robustes pour une utilisation en autopartage). De même, on peut s’interroger sur le taux d’utilisation de Twizy Way en hiver.

 

Twizy Way Renault

Une foltte de Twizy (à Ibiza)

 

Le modèle économique de Twizy Way by Renault

 

Renault test ici une nouvelle activité qui sort de son strict cadre de constructeur automobile. Avec Twizy Way, Renault créé une vitrine pour un usage nouveau de la Twizy. L’idée est de démontrer que sa voiture électrique est adaptée à l’autopartage pour qu’elle puisse se positionner sur les flottes dans lesquelles de nombreuses villes et opérateurs de mobilité investissent. En revanche, on imagine mal Renault étendre lui-même son système d’autopartage, sauf à prendre une participation minoritaire dans un consortium.

 


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