Espionnage : En soutien à Matthieu Tenenbaum et aux cadres Renault

L’affaire d’espionnage Renault, qui a vu la mise à pieds puis le licenciement de trois cadres du programme de la voiture electrique, fait les choux gras de la presse.

Nous souhaitons aujourd’hui prendre position pour appeler à la mesure et rappeler la présomption d’innocence de Matthieu Tenenbaum et de ses deux collègues, Bertrand Rochette, Michel Balthazard.

Soutien à Matthieu Tenebaum

Sans prendre position sur la culpabilité ou l’innocence de Matthieu Tenenbaum, nous souhaitons rappeler qu’il a toujours été un cadre donnant une image très professionnelle et faisant preuve de beaucoup d’implication et d’engagement pour porter le programme de la voiture electrique de Renault. Matthieu Tenenbaum a à plusieurs reprise participé à la communication autour du véhicule électrique Renault. Il a toujours fait preuve d’une grande disponibilité lors des salons automobiles pour présenter le programme de la voiture électrique Renault avec beaucoup de sympathie. A l’heure ou son nom est associé à des charges négatives, nous souhaitons rappeler le professionnalisme dont il a fait preuve, en attendant plus de détails sur l’affaire.

La mesure de mise pour l’espionnage Renault

Peu d’informations rationnelles ont filtrées de l’affaire d’espionnage autour du programme des véhicules électriques de Renault, si bien qu’il est difficile de se faire sa propre opinion. On imagine que Renault a des éléments sérieux pour mettre en cause les cadres. D’un autre coté, plusieurs experts interviennent pour évoquer la possibilité de manÅ“uvres de déstabilisation de l’entreprise, la possibilité d’un état de psychose collective en parallèle de la protection de la stratégie du programme du véhicule électrique.

Gardons juste à l’esprit l’histoire de l’étudiante chinoise Lili accusée d’espionnage lors d’un stage chez l’équipementier automobile Valéo : Lili avait été présentée comme une nouvelle Mata Harry vendant des secrets industriels français à son pays. Les médias s’étaient focalisés sur cette affaire, Lili avait effectuée plusieurs mois de détention avant d’être libérée. L’affaire s’était dégonflé et l’étudiante avait simplement eu la maladresse de copier des données pour son rapport de stage.

Les trois cadres se sont-ils rendus coupables d’espionnage? Quelle serait alors la gravité des faits? La psychose a t’elle gagnée Renault, dont la direction se serait montée la tête autour d’une affaire d’espionnage? Il est impossible à se stade de se faire son opinion. Il convient simplement de rester mesuré et de conserver mesure et respect envers Matthieu Tenenbaum, Bertrand Rochette et Michel Balthazard.

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