La Commission Européenne a récemment décidé d’adopter le standard type 2 pour les prises de recharges pour voitures électriques. La France était bien trop seule à défendre son choix, la prise de type 3.

Prise type 2, la France veut être indemnisée

L’Europe solidaire autour du standard Allemand

À l’image de Bosch qui domine le marché des équipements pour voitures électriques, l’Allemagne a largement dominé la bataille des prises de recharges. En effet, les Allemands n’ont jamais été inquiétés quant à l’adoption de la prise de recharge type 2. De plus, les entreprises Allemandes se sont toujours montrées solidaires autour de ce projet. Au-delà de son propre territoire, l’Allemagne était bien aidé par un engouement général pour cette prise dans le monde.

La France mauvaise perdante de la « bataille des prises » pour voitures électriques

La France a trop longtemps défendue la prise type 3, en vain. Hormis Renault et Scheinder Electric, les constructeurs et équipementiers de l’hexagone ont tardé à défendre leur position. Tout en sachant que plus des trois quarts des normes automobiles viennent d’outre-Rhin, la France fonçait la tête dans le mur. En défendant son type 3, l’hexagone cherchait surtout à avoir le monopole sur cette catégorie de prise de recharge pour voitures électriques.

Jusqu’à 20 millions d’euros de perte avec la standardisation des prises pour voitures électriques

L’idée circulait déjà il y a un mois : la France veut une compensation financière suite à cette standardisation. Et elle aurait raison puisque pour chaque borne à changer, il faudra compter de 200 à 300 euros. Au total, passer aux prises de type 2 coûtera 10 à 20 millions d’euros.

Dans quelques années, cette histoire sera probablement oubliée. Laissant ainsi place à un marché plus simple pour le consommateur et plus concurrentiel pour les constructeurs.


Pin It